Quelques (Rencontres) Possibles
&
Lettres de Marrakech
 

Spectacle poétique

   


Lecture-interprétation publique à deux voix avec projection de photographies, musique, bruitages et mise en scène de l'ouvrage de Stéphen Bertrand et Grégoire Bonzi "Quelques (Rencontres) possibles".

Lecture-interprétation publique à deux voix avec projection de collages, accompagnement à la derbouka et à l'oud, mise en scène des textes de Stéphen Bertrand "Lettres de Marrakech à F.J. Temple" et "De Marrakech à Essaouira, lettre à R. Depestre".




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Du dehors (un rivage, une rue…) au dedans (les intentions sourdes d'une
pièce, une boîte à biscuits…), d'une partie (un banc surmonté d'oiseaux, les
mains de Fernand…) au plus vaste (la mer, une ville…), du passé (la mémoire
d'une boîte à biscuits, l'enfance des auteurs…) au présent d'une lecture, d'ici
(l'attente près d'une fenêtre…) et d'ailleurs (Bratislava, Lisbonne, New
York…), d'une personne (ombre fugitive) à quelqu'un (Yvonne, garde-barrière)
il y a bien sûr un livre où l'image et le texte se conjuguent et s'explorent
(photographies de G. Bonzi, poèmes de S. Bertrand). Mais au-delà d'un livre
qui ne représente que quelques possibles et quelques rencontres, il y a ce
spectacle pour les multiplier, y donner autres formes de vie, pour opposer
au sens de visite une visite des sens. La scène et la salle elle-même se
livrent à ces rencontres possibles, délivrent le livre de lui-même, libèrent
photographies et poèmes à chaque représentation, et à travers jeux
scéniques, chant, voix (I. Noyer, S. Bertrand), projection (G. Bonzi), sons,
bruitages et lumières (P. Gruckert), acteurs et public, au présent du
spectacle, projettent sur l'écran sensible de la scène cette rencontre
possible.
La renouvelant sans cesse et la multipliant tel un désir.








pres2"Lettre de Marrakech à F. J. Temple"
"De Marrakech à Essaouira, Lettre à R. Depestre"

"Remparts de pisé ou de paprika de la ville, senteurs, ânes, couleurs,
mobylettes, musiques, menthe, médina, rythmes, rues et ruelles qui nous
empruntent et nous distribuent au hasard de nos pentes…Mais moi, je ne
savais plus trop. Je pouvais sentir mes membres sur des mezzanines de
vide, j'avais la derbouka du soleil dans les yeux, j'étais prêt pour
l'hypothèque de mes ombres, pour le poème du renoncement au poème.
D'urgence une adresse (F.J. Temple), puis une autre (R. Depestre). Et des
lettres. Des lettres-poèmes pour la passerelle ténue et tenue d'un souffle.
Vinrent ensuite des collages. Comme pour habiller un dénuement dans ce
dénouement de moi-même. Avec cette fois-ci, passés mes remparts, le
paprika d'un ciel de fine mouture auquel je n'ai pu encore une fois résister.
Un ciel apaisé, comme plaie luisante frottée d'huile d'arganier, un ciel se
couchant pour me relever et à nouveau constructible de désirs.
Jusqu'à Essaouira."


Jusqu'au spectacle.
Jusqu'à la scène,
mezzanine vibrée de vie, de percussions, d'images, de collages suspendus
aux regard des spectateurs (projection de G. Bonzi), dans la chair des voix
(I. Noyer, S. Bertrand) et la fine mouture des éclairages (P. Gruckert).
Jusqu'au partage des émotions avec le public
(au-delà de ces poitrines qui parfois nous détiennent).
Le public comme autant d'adresses possibles à ces lettres



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Fiche technique du spectacle



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